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Le Japon : Culture fusion

L'archipel nippon surprend, déroute, séduit, fascine. À la frénésie urbaine de Tokyo fait écho la sagesse des temples et sanctuaires de Kyoto. À la culture du XXIe siècle, néons, mangas, haute technologie et autres jeux vidéo, répondent l'harmonie de jardins savamment entretenus et des traditions ancestrales omniprésentes. L'ambition du pays

ÉLECTRIQUE TOKYO

Lumière des néons, frénésie d’achat, douceur zen, force tranquille, futur et passé… Selon les quartiers, la capitale nippone emporte ses visiteurs dans un flot d’énergie où se télescopent ancien et nouveau monde. De Shinjuku à Asakusa, de Shibuya à Akihabara, en passant par le Palais impérial, Tokyo dévoile ses multiples facettes, façonnées au fil du temps, avec des traditions bien ancrées comme fil conducteur. Le long de Chuo dori, à Akihabara, d’innombrables boutiques sont dédiées à la gloire des mangas et jeux vidéo. Dans un « maid café », on se surprend à déguster une boisson ou un dessert proposé par une serveuse (maid) qui semble venir tout droit de l’univers otaku. À quelques pas de là, le sanctuaire de Kanda Myojin renvoie brusquement treize siècles en arrière. À travers la mégapole, musées et sites culturels tentent de rivaliser avec les magasins branchés et à la mode. Tokyo se découvre aussi aux premières lueurs de l’aube, dans les allées du marché traditionnel Tsukiji, et jusqu’au coeur de la nuit dans les restaurants et bars qui parsèment la cité.%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%

À faire : à 1h30 de Tokyo, Hakone est réputée pour son parc naturel et ses sources chaudes volcaniques. Ouvert en décembre, le ryokan Gora Hanaougi Madoka No Mori, proposé par Asia, est un petit bijou qui met en valeur bains onsen et traditions nippones.

KYOTO, RENCONTRE AVEC LES DIEUX

Temples ou sanctuaires shintos, zen ou bouddhistes… Les sites religieux spectaculaires, dont l’origine remonte à plusieurs siècles, foisonnent dans l’ancienne capitale nipponne, épargnée par les bombardements américains de la Seconde Guerre mondiale. C’est ici qu’a été introduite la philosophie zen au Japon au XIIIe siècle comme en témoigne le temple Kennin-ji avec son paravent doré à l’or fin, ses jardins qui mettent en scène sable blanc, mousse et rochers, et ses nombreux objets et peintures sacrés. Deux rues, aux maisons de bois séculaires transformées en boutiques, mènent à un autre lieu exceptionnel : le temple bouddhiste Kiyomizu-dera. Fondé au VIIIe siècle et reconstruit au XVIIe, il offre en prime une très belle vue sur le centre de Kyoto. Plus au sud, c’est le Fushimi Inari- Taisha Shrine, classé en 2015 « site le plus populaire du Japon auprès des touristes étrangers » par TripAdvisor, qui déroule ses quatre kilomètres de torii rouge, ces portails traditionnels censés relier monde terrestre et divin.

À savoir : les traditions restent bien vivantes dans cette ville de 1,6 million d’habitants. La plus appréciée des voyageurs est celle des maikos et des geishas.

NOSTALGIQUE KANAZAWA

Dans la « petite Kyoto », certaines ruelles ont gardé le parfum d’une autre époque. Celle des samouraïs au sud-est de la ville, et des geishas au nord-ouest, dans le quartier Higashi-chaya. On peut même apercevoir ces dernières, vêtues de leurs habits traditionnels. À environ 2h30 de Tokyo et de Kyoto par le train Shinkansen, Kanazawa affirme ses racines culturelles et historiques. Au rythme des maisons de thé et autres habitations musées en bois, on se replonge avec délice dans des traditions anciennes, héritage du clan Meda qui régna sur la région pendant plusieurs siècles. Les samouraïs étaient alors ces guerriers armés de sabre et les geishas étalaient toutes les palettes de leur art. La splendeur passée de Kanazawa se retrouve aussi dans son jardin, le Kenrokuen, qui s’intègre dans un vaste parc au centre de la ville. Dans ce havre de paix, arbres et plantes savamment entretenues semblent en harmonie parfaite, rythmée par le chant de ruisseaux.

À voir : plusieurs musées mettent en avant les traditions et la culture locales comme celle du Nô ou du Zen mais aussi l’art moderne. Le Musée d’art contemporain du XXIe siècle est l’un des plus réputés du Japon.

Plénitude à Takayama

Dominée par des montagnes de plus de 3 000 mètres de haut, la rivière s’écoule au fond de la vallée d’Okuhida-onsen-go, à 45 kilomètres du centre de Takayama dans les Alpes japonaises. Assis dans un bassin d’eau thermale à près de 40°C, on apprécie le coucher de soleil sur des sommets qui semblent se parer d’or. Tout autour, la végétation luxuriante s’assoupit. Le dîner dans le ryokan Hotakaso Sangetsu, situé dans cette région réputée pour ses bains chauds naturels d’origine volcanique (onsen), ses forêts et ses stations de ski, est à la hauteur du spectacle. Le chef a su mettre en valeur une gastronomie locale appréciée au Japon : tôfu au sésame, boeuf de Hida grillé ou en bouillon, « crevettes » de rivière ou encore la viande de porc Agû à la chair tendre et goûteuse… Le tout arrosé de thé vert et de saké prune, servis par une maîtresse de maison en yukata. C’est sur un tatami et un futon qu’on s’endort sans peine, dans une chambre dans le plus pur style japonais, avec portes fenêtres de bois et de papier. Seule une télévision rappelle à la réalité du XXIe siècle… Au petit matin, départ pour le centre de Takayama, à 1h30 de route. Le vieux quartier de l’époque Edo dévoile artisanat, pâtisseries et saké de la région dans des maisons en cyprès, à la fois boutiques et habitations. Un nouveau bain dans ce Japon traditionnel, loin de l’agitation des grandes cités nippones.

HÔTELLERIE : L’Écho a testé pour vous

Incontournables de l’hôtellerie japonaise, les ryokans continuent à se développer. Dépaysants, ils perpétuent les traditions d’accueil nipponnes avec des touches occidentales plus ou moins importantes. Une hôtellerie classique est également bien présente, surtout dans les villes.

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DANS LE CARNET D’ADRESSES DE OLIVIER CHIFFERT, directeur de la production chez Asia

  • UN QUARTIER

Daikanyama, à Tokyo, est l’endroit idéal pour fuir les excès de la mégapole. Avec son ambiance « village », c’est aussi un îlot de tranquillité où se poser après les douze heures de vol qui séparent Paris de Tokyo. À seulement une station de métro de l’animation de Shibuya, ce quartier s’est organisé autour de Tsutaya Books, une très belle librairie avec deux cafés intégrés. Tout autour, des bars, des restaurants avec terrasse, des boulangeries et des boutiques chics à taille humaine sont appréciés des bobos tokyoïtes.

  • UNE EXPERIENCE

À Gion, quartier des geishas de Kyoto, on peut vivre à la manière des habitants de l’ancienne capitale nipponne, dans une mashiya, habitation typique à deux étages. Ces maisons de ville, discrètes et pleines de charme, peuvent se louer en famille ou entre amis. C’est l’occasion de profiter de petits jardins zen et de pièces traditionnelles aux portes coulissantes qui marient bois patiné et cloisons de papier. On marche sur des sols en bois, couverts de tatamis en paille de riz. Idéal pour s’immerger dans l’art de vivre d’un Japon hors du temps.

  • UN HÔTEL

Le ryokan Oyado Koto No Yume, à Takayama dans les Alpes japonaises, est un vrai coup de coeur. Dès la cour d’entrée, on perçoit l’harmonie de cet établissement traditionnel de 24 chambres. Un yucata, sorte de kimono léger, est remis aux hôtes pour mieux se fondre dans la sérénité des lieux. Les pièces sont finement décorées avec des objets réalisés par des artisans de la région. Après un dîner japonais, on peut se promener jusqu’à la vieille ville, habillé d’une veste matelassée typiquement locale, faite à la main, prêtée par le ryokan.

  • SORTIR

Une multitude de bars pittoresques donnent tout leur charme aux six ruelles étroites de Golden Gaï. Dans ce petit bout historique et poétique de Tokyo, près de 200 cafés miniatures ont résisté à la pression des bâtiments ultra-modernes du quartier commercial de Shinjuku qui les entoure. Ne dépassant souvent pas les 10m2, ils sont si minuscules que certains ne peuvent pas accueillir plus de 5 ou 6 clients en même temps. Ils ont parfois un petit escalier qui mène à un unique étage. Prisés des intellectuels, cinéastes, écrivains, musiciens et autres artistes, ce sont des lieux très conviviaux.

LA PRODUCTION : L’Écho a repéré pour vous

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