Lastminute.com serait à vendre
Après avoir cédé nombre de ses actifs en 2012 et 2013, l’avenir du britannique Lastminute.com semble incertain.
Sabre a essayé de vendre l’agence en ligne pour "presque rien" au cours des deux dernières années. C'est ce qu'affirme notre confrère Skift, dans l'article "Travelocity trying to sell underperforming Lastminute.com". La marque fuchsia constitue la dernière pièce du puzzle Travelocity, et le groupe technologique américain espère bien s'en retirer, ajoute le journal en ligne.
Sabre s'est déjà débarrassé de Zuji, d’Holiday Autos, des activités nordiques et business de Travelocity. Sur le marché français, Lastminute a stoppé ses marques blanches, les activités et autres restaurants, ainsi que Degriftour Selection et ses ventes flash. Et depuis le départ de Laurent Curutchet, c'est Matthew Crummack, président de Lastminute à Londres, qui pilote la filiale française.
Racheté un milliard de dollars en 2005 par Sabre, Lastminute.com (225 employés) est particulièrement implanté au Royaume-Uni, sa terre natale, et en France où son activité a décollé avec le rachat de Dégriftour en 2000.
Sous-performances
L’agence en ligne a sous-performé par rapport à ses concurrents, assure Skift, pour des raisons technologiques, mais aussi à cause de l’héritage laissé par les nombreuses acquisitions qui ont nourri sa croissance externe.
D’après Michelle Grant, directeur de recherche chez Euromonitor, le site a enregistré 2,6 milliards de ventes globales en 2012 , dernières données disponibles, ce qui la positionne au 13ème rang en Europe occidentale.
Son cofondateur Brent Hoberman, qui n’est plus dans l’entreprise, estime que Lastminute.com est un bien sous-exploité, et dépourvu d’application mobile performante.
