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La hausse de la taxe de séjour sera-t-elle abandonnée ?

Des amendements déposés au Sénat proposent une suppression ou une modération de la hausse votée par l’Assemblée nationale.

Une dizaine d’amendements portant sur la taxe de séjour étaient en discussion aujourd’hui au Sénat jusqu’à demain 8 juillet dans le cadre de l’examen de loi de finance rectificative.

La plupart des sénateurs proposent une suppression de la hausse du plafond la taxe de séjour de 1,5 à 8 euros, votée par l’Assemblée nationale fin juin. Certains, comme le sénateur Jean-François Husson, souhaitent limiter la hausse à 3,5 ou 5 euros.

Le gouvernement s'oppose à la hausse

De fait, ces derniers jours, plusieurs membres du gouvernement ont fait part de leur opposition à cette hausse, relayant les préoccupations des hôteliers. Dimanche, le ministre des Finances, Michel Sapin, a expliqué sur BFM que cette hausse "était une erreur".

"C'est les parlementaires eux-mêmes qui vont juger, mais je pense que sur beaucoup de ces aspects ça va changer, ça va évoluer" a-t-il ajouté. Plus tôt dans le week-end, le premier ministre Manuel Valls a jugé la hausse de la taxe de séjour votée "beaucoup trop importante", rejoignant Laurent Fabius et Arnaud Montebourg.

Paris veut limiter la taxe aux hôtels de plus de 3 étoiles

Seule la maire de Paris, Anne Hidalgo, a affiché son soutien à une hausse de la taxe, qui pourrait être limitée, dans la capitale, aux hôtels "au-delà des trois étoiles". J'ai eu le Premier ministre au téléphone ce week-end (…) Il m'a dit qu'il était extrêmement sensible (à nos) arguments", a par ailleurs déclaré la maire de Paris ce 7 juillet.

L'autre taxe votée par l’Assemblée nationale, d’un montant de 2 euros et spécifique à l’Ile de France, a également été crtitiquée par certaines sénateurs et plusieurs amendements ont été déposés pour proposer sa suppression ou sont report.

"L’absurdité et de l’incohérence des deux surtaxes"

"Une grande partie de la classe politique se rend compte de l’absurdité et de l’incohérence des deux surtaxes votées en catimini par les députés", rappelle ainsi l’Umih, dans un communiqué.

Mais le principal syndicat hôtelier craint que la hausse ne soit que repoussée ou modérée : "Il ne s’agit pas d’attendre les conclusions de la mission sur la fiscalité des hébergements touristiques, ou de proposer un quelconque aménagement. Non. Pour les professionnels, une seule action est attendue : le retrait de ces deux mesures".

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