La grève continue au Royal Monceau
Une partie des salariés de l'hôtel de luxe parisien est toujours en grève plus de deux semaines après le début de leur mouvement qui porte sur les salaires et les conditions de travail.
Environ 70 des 300 employés du palace proche des Champs-Elysées sont en grève depuis le 2 octobre, a indiqué à l'AFP Didier Del Rey, représentant de la CGT-Commerce de Paris. Ils prévoient de manifester aujourd’hui, à la mi-journée, au départ de l'hôtel Peninsula, qui appartient aussi au fonds qatari Katara Hospitality, et de se rassembler devant le Royal Monceau, comme ils l'ont déjà fait à plusieurs reprises depuis le début du mouvement.
Ils réclament l'alignement des salaires sur ceux des palaces
Les femmes de chambres, gouvernantes, valets, équipiers, cuisiniers, serveurs, barmans et plongeurs en grève réclament l'alignement de leurs salaires sur ceux pratiqués dans les palaces, comme l'ont obtenu récemment des personnels travaillant pour les hôtels Hyatt Paris-Madeleine et Park Hyatt Paris-Vendôme.
Une augmentation de 2 euros du taux horaire
Dans un communiqué, la CGT des hôtels de prestige a estimé lundi que les propriétaires du Royal Monceau avaient "largement les moyens de satisfaire les revendications légitimes des salariés", notamment celle d'une "augmentation de 2 euros du taux horaire de tous les salariés" ou d'une "diminution de la cadence" pour les femmes de chambres.
"Les salariés du Royal Monceau en ont marre de servir des milliardaires pour des salaires de misère", a souligné l'organisation.
En juin 2013, le Royal Monceau-Raffles a rejoint le club très fermé des hôtels qui ont obtenu la distinction "palace".