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La French Tech se rêve en Silicon Valley

Le label French Tech a été décerné le 12 novembre à neuf métropoles, les distinguant pour leur dynamisme numérique, qui rejaillira sur leur aura touristique.

« Petite Cité de Caractère », « Ville d'art et d'histoire », « Villes et Villages Fleuris »… Autant de labels, plantés à l'orée des villes, qui confortent le touriste lorsqu'il y envisage une visite. Pas sûr que le label French Tech, qui veut faire émerger les championnes françaises du numérique, soit aussi « glamour ». « Ce n'est pas un concours de beauté », a d'ailleurs déclaré Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du numérique, en désignant les neuf lauréates (en plus de Paris, qualifiée d'office) sur la quinzaine de dossiers de candidature. Mais Lyon, Nantes, Rennes, Lille, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Bordeaux et Aix-Marseille, sans surprise les principales métropoles françaises, qui ont décroché ce nouveau label très geek, vont forcément y gagner en termes d'image, de retombées médiatiques et donc d'attractivité. Des villes « in », techno et dynamiques, voilà ce que les neuf élues – déjà toutes des références dans l'accueil de congrès – peuvent désormais revendiquer d'être, en plus d'offrir un environnement propice au développement de leurs start-up locales.

Une marque reconnue à l'international

L'opération French Tech, initiée il y a un an par Fleur Pellerin, alors en charge du numérique au gouvernement, veut en priorité installer une marque reconnue à l'international, au même titre que la Silicon Valley. Elle met aux avant-postes, pour commencer, une mini-équipe de France du numérique mais sa vocation est de grandir. « Les métropoles sont appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, et sont prêtes à partager en France l'impératif d'innovation (…), à partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers », détaille le document de présentation. Pour les acteurs locaux, y compris les start-up touristiques donc, c'est la promesse d'un accompagnement de qualité, avec des moyens sonnants et trébuchants. Le macaron French Tech n'ouvre pas droit à une contrepartie financière pour les villes distinguées, mais une enveloppe budgétaire de 200 ME est prévue pour investir, via la Banque publique d'investissement, dans des accélérateurs/incubateurs, avec pour vitrine parisienne le futur incubateur géant de la halle Freyssinet (Paris XIIIe), qui doit ouvrir ses portes fin 2016. Chaque territoire se dotera aussi de bâtiments ou lieux « totem » comme le quartier de la Création à Nantes ou la halle Girard à Lyon. Quinze autres millions d'euros seront consacrés à la promotion de la French Tech à l'international, avec des participations à des salons d'envergure mondiale, à commencer par le Consumer Electronics Show de Las Vegas, en janvier prochain. Forcément bon pour l'e-réputation.

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