L’hôtellerie de plein air rattrapée par la crise
Le camping a connu en 2012 une baisse du nombre de nuitées à 105,9 millions, contre 106,8 millions en 2011, année record de fréquentation, selon un bilan publié le 18 avril par la FNHPA.
Après une vive croissance sur les dix dernières années, alimentée par une montée en gamme et un développement des chaînes et groupes de camping, l’hôtellerie de plein air semble marquer le pas. La Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air (FNHPA) explique ce tassement par une mauvaise météo l'an dernier, entraînant une plus faible activité qui n'a pas pu être compensée par la prolongation de la saison touristique au mois de septembre.
Stabilité en 2013
Pour 2013, "nous prévoyons une saison stable malgré la crise économique", a indiqué Guylhem Féraud, président de la FNHPA au cours d'une conférence de presse. Il a également observé "un léger déficit des réservations pour cet été, dû à la météo", qui devrait cependant pouvoir être "récupéré".
Le secteur a atteint un palier
Pour les professionnels, le secteur a atteint un palier, après avoir pris ces dernières années des parts de marché à la location, la petite hôtellerie saisonnière et même aux villages de vacances, grâce notamment à une stabilité des prix. Les Français passent en moyenne 5,3 jours dans un camping lors de leurs vacances pour un tarif moyen allant de 94 euros pour deux personnes dans un camping 1 étoile, à 288,50 euros dans un cinq étoiles.
2 milliards d'euros de chiffre d'affaires
Les quelque 8.500 campings de France ont généré un chiffre d'affaires de près de 2 milliards d'euros en 2012 (3 milliards avec les commerces induits), soit le double de leurs ventes de l'année 2000. Mais 41% de ce chiffre d'affaires est réalisé par 9% seulement des campings qui appartiennent à une chaîne ou un groupe.