Johnny, Maillot et les TO s’indignent de la peine de mort aux Maldives
Le chanteur et l'ancien patron de Nouvelles Frontières appellent au boycott de l'archipel, tandis que le Seto et le Snav menacent de le faire, main dans la main, dans une lettre ouverte.
Comme tous les professionnels du tourisme français et européens, Johnny Halliday est très choqué par la décison des Maldives de réintroduire la peine de mort, y compris pour les enfants. Sur son compte Twitter le 23 mai le rocker postait : "C'est une honte, jamais je n'irai là-bas tant que la peine de mort existera pour les enfants."
Sa déclaration et son appel au boycott relaient celle de Jacques Maillot. L'ancien patron de Nouvelles Frontières a fait une déclaration à ce sujet dans l'émission Les Grandes Gueules de RMC, et lancé "un appel aux voyagistes et aux compagnies aériennes pour une action immédiate". Selon lui, "il y a moyen de peser, d'asphyxier le pays et d'arriver à renverser ce pouvoir qui est en place depuis 2012".
Une lettre adressée au ministre du Tourisme des Maldives
Les professionnels français du tourisme ont écrit de leur côté au ministre du Tourisme des Maldives. Main dans la main, le président du Snav, Jean-Pierre Mas, et celui du Seto (Syndicat des entreprises de tour opérateurs), René-Marc Chikli, "ont adressé une lettre conjointe au ministre pour dire à quel point les agents de voyage et les tour-opérateurs français sont touchés par cette mesure et s'inquiètent des répercussions négatives en termes de tourisme, a expliqué vendredi à l'AFP Valérie Boned, secrétaire générale déléguée du Snav.