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J.-A. Granjon (Vente-privee.com) : VoyagePrive crée du parasitage commercial

 » Vente-privee.com a vendu "une petite centaine de millions d’euros" de voyages en 2012. Jacques-Antoine Granjon, son PDG-fondateur, partage ses ambitions et ses opinions dans une interview exclusive accordée à L’Echo touristique. »

L’Echo touristique : Dans le voyage, quelles sont vos positions en 2012, et vos ambitions en 2013?

Jacques-Antoine Granjon : Nous avons réalisé une petite centaine de millions d’euros en 2012, sur toutes les destinations, en France comme à l’étranger. Nous avons de très importantes ambitions, pour devenir le leader en ventes événementielles dédiées au voyage. Nous raisonnons en qualité de l’offre, pour la mettre en scène sur le site. Nous travaillons avec près de 80 partenaires, sur 120 que nous avons identifiés. Nous avons créé 260 ventes de voyages l’an dernier. Nous espérons en créer bien davantage cette année. Nous voulons aussi accompagner nos partenaires à l’international, en créant des ventes de voyages dans des pays où nous commençons à avoir un trafic important.

L’Echo touristique : Comment vous positionnez-vous par rapport à VoyagePrive ?

Jacques-Antoine Granjon : Ce sont des copieurs : ils ont copié mon modèle et ma marque. J’ai pour ma part oublié de déposer Voyage-prive il y a dix ans. Aujourd'hui, VoyagePrive surfe sur la notoriété de ma marque. Le fait d’avoir créé une marque proche de la nôtre, c’est du parasitage commercial. Les gens pensent que VoyagePrive, c’est Vente-privee. C’est grave, puisque nous n’avons pas la même qualité de service. Nous sommes extrêmement différents au niveau de nos offres, de l’acquisition de notre trafic, de notre relation à long terme avec les marques. Cela crée une confusion. Mais je ne peux rien faire.

L’Echo touristique : Vous êtes rentable depuis 2004, au niveau global. Qu’en est-il pour la business unit voyage ?

Jacques-Antoine Granjon : Tout est rentable chez nous ! La force de notre modèle repose sur notre trafic, notre savoir-faire en production, notre marque. L’acquisition de trafic, c’est ce qui plombe les comptes des e-commerçants. Nous, nous avons 2,5 millions de visiteurs uniques par jour. Nous sommes Google free.

L’Echo touristique : Les marges sont pourtant faibles dans le tourisme…

Jacques-Antoine Granjon : Les marges sont moins importantes dans le voyage que dans les produits de mode bien sûr, puisque les prix sont déjà très serrés. Mais nous sommes distributeurs, avec une marge récurrente de quelques pourcents, ce qui nous permet de payer les salaires de nos collaborateurs et l’adaptation de nos outils de production à la business unit du voyage. Nous sommes ainsi connectés à l’interface de réservations Orchestra.

Découvrez dans le magazine 3054 datée du 8 février l'interview complète, réalisée lors de l'annonce du rachat du Théâtre de Paris par le pure player.

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