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Infographie : les nouveaux usages mobiles dans le voyage

Près d'une réservation en ligne de voyage sur 4 passe par le mobile, sur le marché français. Mais hôtels, séjours et vols ne sont pas logés à la même enseigne.

23% des réservations en ligne passent désormais par le mobile en France*, ce qui représente une hausse de 15% en un an. C'est ce qui ressort d'une étude de Criteo, réalisée auprès de 1000 sites marchands du voyage dans le monde, entre novembre 2014 et juin 2016. Précision importante, au niveau de la méthodologie : les réservations sont comptabilisées sur les sites des annonceurs, et sont par conséquent décolérées de l’activité du spécialiste français de la publicité ciblée.

Le smartphone perce dans le vol sec

Sans surprise, cette croissance est générée par nos compagnons de poche : "Le smartphone passe de 9% à 14%, alors que la tablette recule de 11% à 9% dans le même temps", a relevé Daniele Beccari, Head of Travel Product de Criteo. "Sur les vols, il a plus que doublé". Les iPhone et autres téléphones portables sont particulièrement plébiscités par les Millenials, qui n’hésitent pas à réserver une fois à destination.

Le consommateur est définitivement multi-device. "La moitié de notre audience est mobile, pour 18% de réservations mobiles. Autrement dit, beaucoup de personnes consultent sur le smartphone, mais ne réservent pas. L’enjeu financier du cross-device est colossal pour les grands acteurs du secteur", a relevé Romain Roulleau, directeur e-commerce d'AccorHotels. Hors les solutions vraiment cross-device, permettant de tracer un internaute d’un écran à l’autre malgré l’essor d’AdBlock, commencent tout juste à émerger chez Criteo, Google, Facebook, a-t-il ajouté.

Les freins au smartphone

Dans son étude "Travel Flash Report" présentée ce matin, Criteo a également étudié les raisons incitant les voyageurs à réserver sur le desktop plutôt que sur le mobile, auprès cette fois de 1 000 voyageurs aux États- Unis.

Les raisons invoquées sont la facilité transactionnelle sur l’ordinateur (93%), la volonté de ne pas installer des applications (58%), les inquiétudes par rapport à la sécurité (54%), les craintes de frais d’itinérance (54%). Des freins qui s'estompent au fil des mois.

* incluant le train

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