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Hubert Debbasch : Terre Entière va s’en sortir

Le TO était, avec NDS Voyages, le principal affréteur français des navires de Classic International Cruises. Après deux mois de tempête, Hubert Debbasch, son PDG, fait le point sur la situation financière de l’entreprise.

L’Echo touristique : Quel est l’état de la trésorerie de Terre Entière ?

Hubert Debbasch : L’annulation des croisières affrétées auprès de CIC nous a conduits à décaisser 1,2 million d’euros pour rembourser nos clients, ce qui a été fait avant le 15 octobre. Et au total, c’est un sinistre qui nous coûtera 2 millions d’euros. Nous n’avons plus que quelques centaines de milliers d’euros de trésorerie, mais nous ne sommes pas menacés dans notre survie.

Quand espérez-vous récupérer vos créances  auprès de CIC ?

Une procédure est en cours à Londres [suite à la saisie de l’Arion, navire affrété par Terre Entière et immobilisé à Kotor depuis  mi-septembre, ndlr]. Nous savons que le jugement va être rendu en notre faveur, puisque la compagnie n’a pas cherché à se défendre. Normalement, la décision sera connue avant Noël. Ensuite, le bateau sera mis en vente et les créanciers seront remboursés les uns après les autres. Personne ne sait combien de temps cela prendra, mais au moins plusieurs mois.

Quelles sont vos perspectives pour l’année prochaine ?

Faute de trésorerie suffisante pour payer des acomptes, nous ne sommes plus en capacité pour l’instant de monter des programmes d’affrètement. Mais j’ai l’espoir qu’en cours d’année nous trouvions des deals avec certains partenaires qui seraient prêts à ne pas demander de trop grosses avances. Heureusement, le reste de la production [croisières et voyages terrestres, ndlr] marche du feu de Dieu. Alors que les brochures 2013 ont été envoyées aux clients il y a quelques jours seulement, et en nombre plus réduit que les années précédentes, les réservations explosent. C’est une bonne nouvelle pour la trésorerie, d’autant que nous avons relevé l’acompte demandé de 350 à 500 euros.

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