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Hôtellerie : vers la fin de la parité tarifaire

 » C’est un des bouleversements majeurs de l’année 2014, dans l’industrie hôtelière. Les députés ont adopté un article de la loi Macron permettant aux hôteliers de proposer un prix inférieur à celui de Booking.com.  « 

Après une longue bataille, les hôteliers français ont finalement gagné. Désormais, leurs relations avec les OTAs (Online travel agencies) seront organisées par un contrat de mandat, ce qui permettra aux hébergeurs d’afficher un prix inférieur à celui proposé aux centrales de réservation.

Exit la parité tarifaire, comme en Allemagne. Le Groupement national des indépendants (GNI) s'est empressé de réagir, par la voix de son président Didier Chenet : "Bientôt, lorsque le texte sera définitivement adopté, nos hôteliers retrouveront enfin la liberté de pratiquer des tarifs plus avantageux à destination de leurs clients directs y compris sur leur propre site Internet".

Un pas supplémentaire par rapport à l’Autorité de la concurrence

"Le gouvernement a décidé de franchir le pas que s’était refusé de faire l’Autorité de la Concurrence dans le plus grand intérêt des hôteliers, des clients et de la France, a ajouté Didier Chenet. Je salue ici le courage et la qualité d’écoute du Ministre" Laurent Fabius.

Dans ses engagements pris en avril 2015, Booking avait renoncé aux clauses de parité des prix et des disponibilités, mais seulement par rapport aux autres OTAs. Autrement dit, les hôtels devaient toujours garantir les mêmes tarifs sur la filiale de Priceline qu’à travers leur propre site en direct. Une contrainte qui disparaît avec la loi Macron.

"Plus qu’une victoire pour la profession, c’est une révolution qui est en marche pour le secteur hôtelier français et pour nos clients", a commenté Roland Héguy, président confédéral du syndicat des hôteliers Umih.

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