Hôtellerie : pas d’embellie en février
Selon l’Observatoire de l’hôtellerie Deloitte, février a rimé avec recul, même à Paris. Seule l’hôtellerie de grand luxe a tiré son épingle du jeu.
Pour l'hôtellerie, l’embellie est encore à venir. Au mois de février, les taux d’occupation et les prix moyens ont légèrement reculé au niveau national, sans toutefois s’effondrer.
Paris, habituellement épargnée par les baisses d’activité, n’y a pas échappé. Malgré des manifestations porteuses comme le Salon de l’Agriculture, la capitale a subi un net repli avec un taux d’occupation en recul sur toutes les catégories, entre -0,3% et -7,7%.
Le constat baissier est identique au niveau des prix moyens, exception faite de l’hôtellerie de grand luxe, où les prix progressent de 4,7%.
Festival de performances à Cannes
Sur la Côte d’Azur, mêmes résultats contrastés. Les indicateurs de l’hôtellerie grand luxe et milieu de gamme sont au vert. La Recette Moyenne par Chambre (RMC) progresse jusqu’à +13% pour le grand luxe. A l’opposé, les catégories haut de gamme et super-économique accusent un recul, qui atteint les -13,6% pour le RevPAR de l’hôtellerie haut de gamme.
Sur ce marché, Cannes tire son épingle du jeu. Les résultats y sont satisfaisants, grâce à l’organisation du MIDEM et du Festival International des Jeux. La progression est de l’ordre de +21% pour les taux d’occupation et d’environ +8% pour la RMC et ce, pour l’hôtellerie haut de gamme, grand luxe et milieu de gamme.