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GEORGES COLSON, MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE FRAM « Je ne compte pas réintégrer Fram »

L'éviction surprise de Thierry Miremont ouvre une nouvelle période de réorganisation chez Fram. De quoi favoriser un retour de Georges Colson aux manettes ? Les réponses de l'intéressé.

L'Écho touristique : Pourquoi le conseil de surveillance de Fram a-t-il mis fin à la mission de Thierry Miremont à la présidence du directoire du groupe ?

Georges Colson : Tous les actionnaires ont décidé ensemble qu'il fallait mettre un terme à la période de transition afin de faire des économies. Le modèle du management de transition, qui repose sur le recours à des cabinets spécialisés, coûte cher. Vous le verrez dans les résultats que le groupe va publier prochainement. Nous avons été obligés de passer par le stade de la transition. Thierry Miremont et le cabinet Valtus ont fait du bon travail, mais il n'était plus raisonnable de dépenser autant à un moment où nous redressons la maison. Nous allons reprendre un modèle de gestion serrée, en interne, en bon père de famille.

 

Il se murmure que le licenciement express de Bruno Abenin, directeur du réseau des Ambassades, par Thierry Miremont aurait précipité son éviction. Est-ce le cas ?

Il est certain que ce n'est pas dans l'esprit de Fram de vider les gens comme ça, mais il ne faut pas tout mélanger. Le départ de Thierry Miremont a été décidé d'abord pour des raisons économiques.

 

Comment va s'organiser à l'avenir la direction de Fram ?

Le directoire est pour l'instant présidé par Marie-Laurence Vieuille Féral (nièce de Georges Colson, Ndlr) et Georges Vialard (directeur de la production, Ndlr). La nouvelle organisation se prépare, et le directoire va être élargi dans les prochaines semaines. Mais je ne veux rien dire de plus sur le sujet.

 

Cette énième réorganisation du groupe intervient quelques semaines avant la fin de votre mandat à la présidence du SNAV. Préparez-vous votre retour chez Fram ?

Les affaires de Fram me concernent évidemment, mais je n'ai aucun rôle opérationnel et je n'ai aucune intention d'en reprendre un. Je ne quitte pas le SNAV pour réintégrer Fram, je ne compte pas me faire réembaucher.

 

L'entrée de nouveaux actionnaires au capital du groupe est-elle toujours d'actualité ?

Absolument, soit par le biais d'un élargissement du capital, soit par le biais d'une cession des parts. Je n'ai pas caché, depuis plusieurs années, ma volonté de sortir du capital, et c'est toujours le cas. L'arrivée d'un nouvel investisseur débouchera certainement sur une nouvelle organisation, puisqu'il est habituel dans de pareilles circonstances que le nouvel entrant place ses hommes.

 

À moins de deux semaines des élections à la présidence du SNAV, avez-vous un favori pour vous succéder ?

Non. Ce que je souhaite, c'est qu'il y ait plusieurs candidats. À ce stade (au 8 avril, Ndlr), seul Lucien Salemi s'est déclaré. Nous supputons que Jean-Pierre Mas se lancera également dans la course. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 15 avril.

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