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Facebook, Instagram, Snapchat : la France peut mieux faire !

Les régions, les départements et les offices de tourisme ont pris le virage social, mais peuvent s'améliorer. Sur quels réseaux et comment ? Qui sont les bons élèves ? Les réponses avec notre partenaire We Like travel.

 

L'agence social media We Like Travel a passé au crible 381 destinations françaises pendant une année (1er octobre 2015-30 septembre 2016), pour établir des tableaux de bord sur l’ensemble des réseaux sociaux. Au-delà des chiffres, son analyse permet d’identifier lres forces et faiblesses du tourisme français.

Un réel investissement

Les destinations françaises sont impliquées, puisqu’elles sont 100% sur Facebook, 82% sur Twitter et 80% sur Instagram (filiale de Facebook). A noter qu’un nombre relativement faible de membres sont actifs sur Twitter, qui devient autant un site d’information qu’un réseau social. Tous réseaux confondus, La Plagne, Savoie-Mont Blanc et les îles de la Guadeloupe sont les trois gagnants du Baromètre de We Like Travel.

Un meilleur engagement

"Le taux d’engagement s’est fortement amélioré sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook où il est passé de 1,4% en 2015 à 1,8% en 2016", souligne Nicolas de Dianous, directeur digital de We Like Travel. Cette progression est la conjonction de trois phénomènes : la qualité grandissante des publications, le renforcement des moyens publicitaires et humains, un algorithme complexe et vertueux qui favorise des contenus aussi porteurs que ceux du tourisme.

Des marges de progression

Seules 16% des destinations ont plus de 50 000 fans sur Facebook. C’est peu au regard des millions de Français qui voyagent, note We Like travel. De nombreux départements, régions et offices de tourisme peuvent et ont intérêt à redoubler d’efforts. "Les réseaux sociaux représentent un média nettement moins cher que les autres", insiste Nicolas de Dianous.

Développer la conciergerie

Les community managers doivent développer de nouveaux services comme la conciergerie et le service avant ou après-vente. C’est indispensable pour satisfaire les fans, notamment sur le réseau de Mark Zuckerberg, dans une logique de fidélisation. Les marques, surtout les plus grandes, commencent tout juste à répondre à de telles attentes (à travers des bots ou Messenger par exemple), qui sont palpables dans les posts.

Engager sur Instagram

Environ 80% des destinations sont sur Instagram, contre 36% en 2014. C’est un pas de géant, mais qui n’est pas suffisant. Un tiers des comptes ont moins de 1000 abonnés, alors que la moyenne ressort à 4400. Paris je t’aime montre l’exemple avec 230 000 abonnés.

Investir Snapchat

Seule une quinzaine de destinations du panel de l'étude sont présentes sur Snapchat. Pourtant, près d'un tiers des Français disposent d'un compte sur ce réseau social dont raffolent les plus jeunes. 62% des 16-24 ans l'utilisent chaque jour, qui sont autant de prescripteurs auprès de leurs familles, mais aussi de voyageurs d'aujourd'hui comme de demain.

Pousser le direct

Les destinations doivent être capables d’aller sur le terrain, devenir reporters de terrain, quitte à investir dans des GoPro ou des drones. L’avenir des réseaux sociaux se joue notamment autour du live. Les fans adorent le direct, lire tout simplement… que la neige tombe ou que le soleil brille. L’engagement est très fort sur les Instagram Stories par exemple, sur Faceboo Live aussi.

Dernière conclusion à retenir : même s’il prend des cheveux blancs par rapport à des Instagram et autres SnapChat, Facebook reste le maître incontesté pour une simple raison. Un Français sur trois va chaque jour sur ce monstre sacré du social media.

Vous pouvez gratuitement télécharger l'étude We Like Travel en cliquant sur le lien bit.ly/tourisme2016.

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