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Exclusif : le top 20 des destinations étrangères sur les réseaux sociaux

Au-delà de son palmarès, notre partenaire We Like Travel délivre 5 conseils clés pour réussir sa stratégie sur les réseaux sociaux.

Le rôle des offices de tourisme de destinations étrangères a fondamentalement changé. Leurs bureaux en France ont, pour la plupart, mis la clé sous la porte. Et les réseaux sociaux sont devenus un levier incomparable afin de séduire et de fidéliser les voyageurs. Du moins, pour certains. "Les destinations les plus plébiscitées par les Français ne sont pas toutes au point sur notre marché", note Nicolas de Dianous, directeur digital de We Like Travel. L’île Maurice, l’Irlande et Malte se surpassent, alors que l’Italie ou l’Espagne déçoivent, selon le score de l’agence social media, qui intègre les performances combinées de 80 destinations sur 5 réseaux sociaux, de septembre 2015 à août 2016. Comment et pourquoi certains pays et régions doivent-ils se réveiller ?

1) Investir, en temps surtout

Il y a une forme de justice : les premiers du palmarès sont ceux qui investissent le plus, pas forcément au niveau financier. Ils ont déployé une vraie stratégie social media, sur le marché français ou francophone, qui s’articule autour de plusieurs réseaux sociaux. Visit Flanders arrive ainsi au 4e rang du palmarès We Like Travel (ci-dessous), malgré les attentats de Bruxelles. Et l'Irlande monte sur la 2e marche du podium, alors qu'il s'agit de la 22e destination des Français seulement.

2) Rester Facebook first

La priorité doit être Facebook, sur lequel plus d'un Français sur 3 surfe chaque jour. Il est nécessaire d’ouvrir des comptes en français, plutôt que de se contenter d’une page mondiale. Aujourd’hui, pour quelques milliers d’euros par mois, des destinations parviennent à de belles performances sur le réseau de Mark Zuckerberg, estime Nicolas de Dianous. Or pour l'heure, seulement 19% des destnations affichent plus de 50 000 fans sur leur page francophone, alors qu'elles accueillent pour certaines des millions de Français chaque année.

3) Etre glocal

Le global n’est pas suffisant, le local non plus. Le mix des deux s’impose. "Nous avons besoin des sièges et de structures locales afin adapter les messages à chaque marché. Nous voyons trop souvent des duplications de page Facebook sur différents marchés. Il faut au contraire personnaliser pour toucher les fans".

4) Développer une conciergerie

Les réseaux sociaux ne se cantonnent pas à un rôle de promotion. Comme certains marchands, incluant les compagnies aériennes, ils remplissent une mission de service, avant, pendant après le voyage. Les internautes n’hésitent pas à demander conseil avec des questions individuelles : "Je pars dans un mois, est-ce la bonne saison ? ", ou encore "Je reste 15 jours sur place, quel circuit me conseillez-vous ?". Il faut répondre vite, et juste. Ensuite, les données fournies par les internautes peuvent servir le CRM.

5) Explorer d’autres réseaux sociaux

Il n’y a pas que Facebook dans la vie ! D'autres réseaux sociaux ont un bel avenir, et un présent déjà hyperactif, notamment chez les jeunes voyageurs. A titre d'exemple, Instagram compte environ 10 millions d'utilisateurs actifs en France, et YouTube 24 millions.

Vous pouvez demander l’étude complète via ce lien : http://bit.ly/etude-internationale

Légende : 6% des 80 destinations étudiées ont un taux d'engagement inférieur à 0,5%, 15% entre 0,5% et 1%, 7% entre 1% et 1,5%, ce qui est insuffisant.

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