Enquête : qui sont les meilleurs employeurs du voyage ?
Le magazine Capital publie le palmarès des 500 entreprises où il fait bon travailler, après avoir interrogé 20 000 salariés français sur leurs conditions de travail. Des entreprises du voyage en font partie, notamment dans le secteur de l’hôtellerie et des transports.
Quels sont les acteurs du tourisme qui bichonnent leurs employés ? Le palmarès exclusif du magazine économique Capital portant sur les entreprises les plus appréciées par leurs salariés et par ceux qui travaillent dans le même univers, apporte des éléments de réponse.
Baptisé "Les 500 meilleurs employeurs de France", il place en trio de tête de son Top 40, toutes catégories confondues, Airbus, L’Oréal et Google France. Il faut descendre à la 39ème place pour trouver une entreprise du voyage avec Aéroports de Paris, dont les salariés vantent la stabilité de l’emploi, de même que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Secteur par secteur, le magazine détaille ensuite les résultats de l’enquête.
Hôtellerie-restauration : AccorHotels n°2
Charge de travail conséquente, salaires bas, management virulent… Les salariés de l’hôtellerie-restauration n’ont pas toujours la vie facile. Mais le secteur est aussi synonyme d’ascension sociale, y compris pour des personnes peu ou pas diplômées, et offre parfois de belles carrières, à l’international notamment, souligne le magazine. AccorHotels, qui se positionne en n°2, est par exemple présent dans 94 pays.
High-tech : Amadeus n°5
Sans surprise, Google est n°1 du secteur high-tech, apprécié par ses employés pour ses conditions de travail à l’image des locaux du siège parisien installés dans un hôtel particulier. Quelques places plus bas, en 5ème position, on retrouve le GDS Amadeus.
Transport de personnes : SNCF n°2
Les transporteurs publics ont la cote auprès de leurs salariés. Comme l’an dernier, la SNCF est en tête, juste derrière la RATP. Accord RTT avantageux, retraite calculée sur les six derniers mois de salaire, CE puissant… Les employés semblent apprécier leur situation privilégiée par rapport à leurs homologues du privé.
Les compagnies aériennes figurent aussi en bonne place, à l’image d’Air Austral, Hop ! ou même Air France qui a pourtant connu de vives tensions sociales en 2015 avec l’épisode de la "chemise arrachée".
Où sont passés les TO ?
Dans ce palmarès, les tour-opérateurs et grands réseaux de distribution manquent à l’appel, alors même que plusieurs d’entre eux comptent plus de 500 salariés, condition sine qua non pour figurer dans le classement. Citons notamment TUI France (807 salariés en 2014), Odalys (830), Voyageurs du Monde (1049), CroisiEurope (1075), Thomas Cook (1150), ou encore Belambra (2500).
"Si une société n’apparaît pas, c’est qu’elle n’a pas obtenu une assez bonne note. Ou que, le cas est rare, parce que le nombre de salariés trouvés en ligne n’a pas été suffisant pour que l’avis soit représentatif", précise Capital dans la présentation de la méthodologie.
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