Encore un printemps sans jasmin en Tunisie

La crise politique que connaît la Tunisie depuis l’assassinat le 6 février de l’opposant Chokri Balaïd, risque d’hypothéquer la saison touristique. Après une forte baisse des réservations au lendemain de l’attentat contre l’ambassade des États-Unis en septembre 2012, les voyagistes constataient une reprise des ventes depuis début janvier. Peu ou pas d’annulations ont été enregistrées depuis 10 jours mais l’attentisme prévaut de nouveau alors que démarrent les vacances de février-mars. Les zones touristiques n’ont pas été touchées par les troubles et les excursions continuent de s’y dérouler normalement. Le Quai d’Orsay recommande de se tenir à l’écart de toute manifestation « mais estime que l’état actuel de la situation n’interdit pas le maintien de projets de voyages ». Selon un sondage réalisé sur le site de L’Écho touristique, les clients des agences sont partagés : 41 % ne prévoient pas d’annuler ou de reporter un voyage en Tunisie, 39 % le demandent, 20 % sont sans opinion.