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Dominique de Villepin cité dans l’affaire Relais & Châteaux

L’ancien Premier ministre aurait tenté de dissuader le président de Relais & Châteaux d’ébruiter l’affaire de surfacturations concernant l’ancien patron de la prestigieuse chaîne, Régis Bulot, mis en examen à Strasbourg et à Paris.

Dominique de Villepin se voit à nouveau mêlé à une affaire pénale, l’affaire Relais & Châteaux.

L’ancien Premier ministre a déjeuné en janvier 2010 avec le nouveau président de l’association Jaume Tàpies et son secrétaire général, comme l’attestent les procès verbaux dont Le Monde a révélé des extraits mardi. Après cette rencontre, il a déclaré par téléphone à son ami Régis Bulot, l’ancien patron de la chaîne volontaire : "Je crois que je les ai retournés". "Il y a une chose que je leur ai fait comprendre…, c’est que s’il y avait un intérêt commun à la maison Relais & Châteaux, c’est que rien de tout ce qu’ils m’ont dit ne sorte jamais, ce dont ils sont convaincus", a ajouté celui qui pourrait déclarer sa candidature à l’élection présidentielle le 13 décembre.

Dominique de Villepin se défend d’avoir bénéficié de largesses : "J’ai séjourné plusieurs fois dans des établissements Relais & Châteaux, et j’ai toujours payé, ce qui n’est pas forcément le cas de certains hommes politiques. Par ailleurs, M. Bulot n’a jamais financé mon activité politique. Il a peut-être apporté une contribution au Club Villepin, c’est tout". Les enquêteurs nourrissent pourtant des doutes sur le train de vie du cabinet d’avocats qu’il a fondé, et sur le financement de ses activités politiques.

Poursuivi et écroué pour "abus de confiance et escroquerie en bande organisée" à Strasbourg, Régis Bulot, l’ancien président de la prestigieuse chaîne volontaire, est soupçonné d’avoir orchestré entre 2002 et 2008 un système de fausses factures lors de la confection du catalogue annuel. Il est également visé par une autre plainte déposée à Paris en 2010 par le nouveau président de la chaîne Jaume Tàpies, à propos de ses indemnités de départ.
 

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