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Directive des voyages à forfait : le lobbying peut continuer

Aucun accord n 'a été trouvé au niveau européen sur la révision de la directive portant sur les voyages à forfaits, ce dont se félicitent le Snav, le Seto et l'APST qui gagnent ainsi un peu de temps pour poursuivre leur lobbying.

La dernière séance officielle du "trilogue" s’est tenue à Bruxelles le 22 avril dernier sans déboucher sur un accord. L’objectif  de cette concertation européenne était de trouver un point de convergence sur les trois versions du texte de la révision de la Directive proposées respectivement par la Commission, le Parlement européen et le Conseil.

Trouver des bases saines et essentielles

C'est donc partie remise. "Les trois instances européennes, qui ont mené plusieurs réunions afin de trouver un point d’accord sur le texte final, n’ont pas abouti à un consensus", se félicitent l''APST, le Seto et le Snav dans un communiqué commun, "soulagés qu'il n'y ait pas eu de résultat".

En effet, aucun des trois projets proposés ne donnait satisfaction aux instances des professionnels du tourisme, tant français qu’européens.

L'APST, le Snav et le Seto  précisent qu'ils "vont continuer conjointement leur démarche de lobbying pour tenter d’obtenir une réforme de la directive Voyages à Forfait sur des bases saines et essentielles (…)". Ils pourraient bénéficier de plusieurs mois de répit car la présidence de l'Union européenne doit changer le 28 mai prochain. Si aucun texte définif n'est publié d'ici à cette date, le processus de trilogue repartira pour un tour.

Eviter la distorsion de concurrence

De quoi continuer pour les professionnels français et européens à faire valoir leurs revendications. Il s'agit notamment d'obtenir "un même niveau de protection apporté au consommateur lorsqu’il achète plusieurs prestations pour un même voyage quel que soit le processus d’achat utilisé pour son achat", "un même niveau d’obligation pour tout type de professionnels afin d’éviter une distorsion de concurrence et une prise en compte des réalités économiques du secteur du tourisme et du voyage qui impose de ne pas contraindre lourdement les entreprises". Ces nouvelles contraintes financières entraîneraient inévitablement des répercussions négatives sur l’emploi estiment APST, Seto et Snav.

Déjà en début d'année, les trois organisations étaient montées au créneau expliquant leur crainte d'une "inadmissible"distorsion de concurrence : "la personne qui construira son voyage en cliquant, par exemple, sur le site d’un transporteur l’orientant vers le site d’un hôtelier, puis celui d’un loueur de voitures, ne bénéficiera que d’une protection au rabais".

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