Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Destination hors les murs

NULL

Alors que les portes du salon IFTM Top Resa vont s’ouvrir, Porte de Versailles, et dévoiler aux professionnels français l’offre de nombreuses destinations internationales, L’Écho touristique s’intéresse particulièrement dans ce numéro au rôle des représentations des offices de tourisme étrangers. Comme tant d’autres acteurs de l’industrie touristique, leurs missions premières, à savoir l’information et la promotion, ont considérablement évolué, non pas dans leurs objectifs mais dans les moyens de leur mise en oeuvre (lire notre Enquête). Tout d’abord, à quelques exceptions près, s’en est fini de ces offices du tourisme qui arboraient fièrement leur drapeau sur l’avenue de l’Opéra ou les Champs-Élysées. Ces vitrines institutionnelles, certes prestigieuses, se sont rapidement avérées dispendieuses sous le poids du foncier parisien, et concomitamment désertées par un public qui s’est réfugié derrière Internet. Autre budget revu à la baisse, celui des représentations sur les salons, notamment grand public, où les stands déco pharaoniques narguant celui de la destination voisine appartiennent désormais à une époque révolue. En fait, c’est la notion même de vitrine et de communication institutionnelle qui apparaît obsolète, pas uniquement parce que cela coûte cher, mais également parce qu’elle s’inscrit mal dans une logique ROIste. À l’heure où les marques rêvent de devenir des médias et de créer leurs propres contenus, c’est une toute nouvelle histoire qu’il leur appartient de raconter pour séduire non plus le public, mais des publics. Et comme les médias, les destinations doivent utiliser plusieurs leviers pour se faire connaître, faire parler d’elles et susciter l’envie. La caisse à outils de communication mise à leur disposition se révèle assez bien dotée pour créer de l’expérientiel via des opérations événementielles ou pour former des professionnels aguerris au travers de programmes d’e-learning. Les réseaux sociaux sont venus étoffer le dispositif, mais à condition, là encore, que les destinations les utilisent à bon escient et aient vraiment quelque chose à dire. Et cette dernière condition s’avère plus que jamais sine qua non pour se démarquer du brouhaha médiatique et de l’« infobésité » dans laquelle nous baignons.

« À l’heure où les marques rêvent de devenir des médias et de créer leurs propres contenus, c’est une toute nouvelle histoire qu’il leur appartient de raconter. »

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique