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Croisières de France rêve d’une place de leader du marché

L’inauguration de l’Horizon, le nouveau navire de la compagnie, a été l’occasion pour Antoine Laccarière, son directeur général, de tirer le bilan de cinq ans de croissance exponentielle de l’activité.

18 000 passagers en 2008, 56 000 attendus en 2012. Profitant de l’inauguration de l’Horizon, le nouveau navire de Croisières de France, qui s’est tenue à Marseille le 28 avril, son directeur général Antoine Laccarière n’a pas manqué de saluer la spectaculaire progression d’activité de l’entreprise depuis sa création.

"En cinq ans, on a triplé le nombre de nos clients et notre chiffre d’affaires", s’est-il félicité. Une croissance accélérée en 2012 par le doublement des capacités de la flotte (l’Horizon possède 720 cabines, contre 374 pour le Bleu de France qu’il remplace), et un allongement de la saison.

Ce dynamisme a également été salué par Jacques Truau, le président du Club de la Croisière de Marseille Provence, selon lequel Croisières de France est, pour le port phocéen, "l’opérateur qui a connu le plus fort taux de progression de son trafic passagers en tête de ligne". La compagnie sera cette année le deuxième client du port sur ce segment de la tête de ligne.

Devenir, à terme, "leader"

Désormais acteur numéro 3 du marché de la croisière en France, depuis que Louis Cruises a quitté Marseille, Croisières de France rêve de monter plus haut encore sur le podium. "L’objectif est de continuer à se développer pour devenir leader dans 10 ou 20 ans", clame ainsi Antoine Laccarière. Selon lui, le dynamisme du marché français peut le permettre : "ce dernier est appelé à doubler, pour atteindre les 800 000 passagers, et s’il continue à croître de 12% par an en moyenne comme depuis cinq ans, ce que nous croyons, nous atteindrons ce niveau en 2017".

Mais c’est surtout à son concept de croisières francophones et tout inclus qu’Antoine Lacarrière attribue le succès de la compagnie. "On est aussi les seuls à avoir un bateau de taille moyenne, reprend-il. Tant qu’on restera sur ce créneau, on a un vrai avenir". Qui passera aussi, nécessairement, par l’entrée en flotte d’une nouvelle unité et le développement d’opérations en hiver dans les prochaines années.

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