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Crash du vol d’Air Algérie : 54 Français étaient à bord

Selon le gouvernement français, 54 de nos compatriotes étaient à bord de l'avion dont l'épave a été retrouvée cette nuit dans "un état désintégré".

Dès jeudi soir, l’hypothèse du crash ne faisait plus de doute. Le McDonnell 83 s'est "probablement écrasé" en territoire malien, dans la région de Gao, avec notamment à son bord 51 passagers français, a indiqué hier le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Le bilan a ensuite été révisé à la hausse : l'avion transportait 54 Français de 21 familles différentes, quand sont comptabilisés les passagers ayant une double nationalité, a déclaré vendredi après-midi le ministre des Affaires étrangères.

"Nous avons décidé de réunir toutes les familles samedi à Paris et toutes les informations qui seront à notre disposition leur seront données", a-t-il dit. La secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger Fleur Pellerin doit se rendre sur place.

Après une journée de recherches, les restes du vol AH 5017 d'Air Algérie ont été localisés dans le nord-est du Mali, dans la région de Gossi, près de la frontière du pays avec le Burkina Faso.

Masse orageuse

"L'appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré", précise l'Elysée dans un communiqué diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi.

Le crash, intervenu dans la nuit de mercredi à jeudi, n'a sans doute pas été provoqué par la masse orageuse située sur le passage de l'appareil, selon plusieurs experts en aviation. "Lorsqu'un avion est vraiment frappé par la foudre, les risques sont infimes qu'il soit abattu, il y a eu quelques exemples dans l'histoire, mais c'est extrêmement rare", a expliqué à l'AFP Robert Galan, ancien commandant de bord d'Air France.

Même si le commandant de bord aurait indiqué qu'il allait changer de cap "pour éviter une masse nuageuse", cela "arrive régulièrement sur ce type de vol et (…) ne pose pas de problème particulier", a pour sa part indiqué sur iTélé l'ancien commandant de bord Jean Serrat.

Différentes pistes

Sur les causes de la disparition de l'avion d'Air Algérie, Jean Serrat évoque "soit un attentat à bord de l'avion, soit, comme pour le MH 17, un projectile lancé contre l'avion", une hypothèse d'après lui "moins crédible, mais tout à fait possible".

De son côté, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé jeudi soir qu'aucune hypothèse n'était exclue pour expliquer la disparition de l'avion d'Air Algérie parti de Ouagadougou avec au moins 116 personnes à son bord.

"On ne doit exclure aucune hypothèse avant d'avoir tous les éléments", a-t-il déclaré sur la chaîne publique de télévision France 2. En réponse à une question sur un possible acte terroriste", il a répondu : "On ne peut exclure aucune hypothèse". "La seule chose que nous sachions de manière certaine, c'est l'alerte météo", a dit le ministre des Affaires étrangères.

L’avion était "en bon état"

Le directeur général de l’aviation civil, Patrick Gandil, a en tout cas indiqué jeudi que l'avion espagnol affrété pour le compte de la compagnie algérienne avait été examiné par ses services mardi et était "en bon état".

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