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Crash aérien A320 : la piste du suicide est évoquée

 » Le copilote a eu manifestement "une volonté de détruire l'avion", a déclaré jeudi 26 mars le procureur de la République, à l'aéroport de Marignane, près de Marseille.  « 

Les enregistrements sonores de la première boîte noire de l'avion Germanwings commencent à livrer quelques renseignements.

Le second pilote bloqué à l'extérieur

D’après le New York Times, citant des informations émanant d'un enregistreur de voix du cockpit, l'un des pilotes a quitté le cockpit et n'a pu y retourner avant la chute de l'avion. "On peut entendre qu'il essaye de défoncer la porte".

Des révélations confirmées par l’AFP, qui cite une source proche de l’enquête ayant eu connaissance de la teneur des enregistrements du Cockpit Voice Recorder (CVR), l’un des deux enregistreurs de vol, concentrant les conversations et les bruits du poste de pilotage.

"Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte, et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash", a indiqué la source proche de l’enquête.

Le parquet de Düsseldorf (Allemagne) a confirmé en fin de matinée qu'un seul des deux pilotes se trouvait dans le cockpit au moment du crash mais sans savoir lequel.

La piste du malaise considérée peu probable

Si l'on s'en tient à ces premières révélations, l'hypothèse du suicide d'un pilote aux commandes après avoir neutralisé son collègue hors de la cabine de pilotage peut désormais être avancée ou bien celle d'un malaise du pilote resté dans le cockpit, une explication jugée toutefois peu probable. Le pilote automatique aurait alors conservé les commandes et la trajectoire.

Les deux pilotes s’exprimaient en allemand. A la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent, a indiqué la source du New York Times, qui n’était pas en mesure de dire si c’était le commandant de bord ou le copilote qui avait quitté la cabine de pilotage.

Mercredi 25 mars, un expert avait déclaré à l'AFP : "Si les pilotes n’ont pas empêché l’avion d’aller s’écraser contre les montagnes, c’est que soit ils étaient inconscients ou morts, soit ils ont décidé de mourir, soit on les a obligés à mourir".

D’après les informations du journal allemand Bild, le commandant de bord était un pilote très expérimenté, il s’appelait Patrick S., était père de deux enfants, volait depuis plus de 10 ans pour la Lufthansa et Germanwings. Il comptait plus de 600 heures de vol sur Airbus A320.

Le Procureur confirme certains points

Le copilote, dont les dernières informations semblent indiquer qu'il est celui resté aux commandes, enfermé dans le cockpit, était employé par Germanwings depuis septembre 2013 et avait 630 heures de vol. Le jeune homme originaire de Montabaur (dans le Rheinland-Pfalz), s’appellait Andreas Lubitz et aurait été formé comme pilote à Brême.

Le copilote a eu manifestement "une volonté de détruire l'avion", a déclaré lors d'une conférence de presse ce midi Brice Robin, le Procureur de la République de Marseille. Il a refusé d'ouvrir la porte au commandant de bord sorti momentanément du cockpit et actionné les commandes activant la descente de l'appareil, a-t-il ajouté.

Suicide, attentat-suicide… plusieurs hypothèses se dessinent, sans aucune certitude pour l'instant.

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