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Crash aérien A320 : aucune piste n’est écartée

Les causes du  crash de l'Airbus A320 de Germanwings, survenu mardi 24 mars au-dessus des Alpes de Haute-Provence, sont encore indéterminées même si une première boîte noire a été retrouvée.

Dans un communiqué diffusé le 24 mars en début d'après-midi, Germanwings a précisé que le vol 4U9525 était un vol régulier opérant la liaison entre Barcelone en Espagne et Düsseldorf en Allemagne, avec 144 passagers à bord et 6 membres d'équipage enregistrés.

Aucun "mayday" n'a été émis

"A ce stade, aucune information supplémentaire n'est disposible", indiquait Germanwings. Mais dès hier 13 heures, les autorités françaises précisaient toutefois qu'il n'y avait aucun survivant. Parmi les victimes figurent 67 Allemands, dont deux bébés, 16 adolescents qui étaient en échange scolaire avec des lycéens espagnols, ainsi que deux chanteurs de l'opéra de Düsseldorf.

La liste des passagers comportait aussi "45 passagers portant des noms de famille espagnols".

Si les circonstances de l'accident demeurent inconnues, l'équipage n'a pas émis d'appel de détresse, a indiqué à l'AFP la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC). "L'équipage n'a pas émis de mayday. C'est le contrôle aérien qui a décidé de déclarer l'avion en détresse car il n'avait plus aucun contact avec l'équipage et l'avion", a-t-elle expliqué (…). C'est la conjonction de la perte de contact radio et de la mise en descente qui a conduit les services de contrôle à déclencher la phase de détresse à 9:30 TU (soit 10:30 locales)", précise  la DGAC, qui avait initialement indiqué avoir déclaré le vol en détresse à 10h47.

Une zone difficile d'accès

Selon les sauveteurs sur place, les débris de l'A320 seraient dispersés sur 2 km2. Cela laisse supposer que l'avion s'est disloqué lors du contact – très violent – avec le sol. L'équipage ne devait plus avoir le contrôle de l'appareil et n'a pas pu négocier le contact avec le sol. L'appareil aurait perdu près de 10 000 mètres d'altitude pendant les 8 minutes qui ont précédé le crash.

"Aucune hypothèse ne peut être écartée" pour l'instant a mentionné le Premier ministre Manuel Valls, en précisant que "cette catastrophe a eu lieu sur une zone très difficile d'accès", enneigée, à 1 500 mètres d'altitude et sans réseau routier.

Une première boîte noire a toutefois été retrouvée qui, bien qu'endommagée, "pourra vraisemblablement être analysée", a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, présent sur les lieux de l'accident.

Les recherches ont repris mercredi matin dans la zone de la commune de Méolans-Revel, dans le massif des Trois-Evêchés. Selon le ministre, "l'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée, l'avion n'a vraisemblablement pas explosé".

Née en 2002, Germanwings est devenue le bras armé de Lufthansa pour lutter contre la montée en puissance d'EasyJet et de Ryanair. Dans le secteur aérien, elle a bonne réputation, celle d'une compagnie "sérieuse et sûre", certifiée IOSA, (IATA Opérationnel Safety Audit) un label de référence  en matière de sécurité.

Dans son malheur, Germanwings a une chance : son nom va bientôt disparaître dans le cadre de la fusion programmée avec Eurowings, pour lancer la filiale low-cost de Lufthansa dédiée au long-courrier. 

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