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Costa invente le tarif Flash pour centraliser ses promos

Il pourra être déclenché à tout moment de la saison, mais imposera en contrepartie des restrictions. La compagnie espère ainsi stimuler les réservations anticipées, et enrayer la course aux prix cassés.

Après avoir "nettoyé" sa grille de catégories de cabines, Costa annonce du nouveau en matière de tarification. Finies les promotions à tout va lancées au gré de l’évolution des réservations, du type "Deux pour le prix d’un" ou "50% pour la deuxième personne" : toutes les promos seront désormais rassemblées sous une même appellation, baptisée tarif Flash.

Ce dernier pourra être déclenché à tout moment de la saison, plusieurs mois avant le départ comme en dernière minute, et fournira au client le prix le plus bas disponible à la date d’achat. Dans le cas d’une vente anticipée, il sera même 10% plus bas que le tarif Prima, créé en 2006 pour encourager les early-booking.

Mais ces petits prix auront leur revers, le tarif Flash imposant des restrictions : le choix de la cabine n’est pas possible (son numéro sera attribué au maximum 7 jours avant le départ), l’option de réservation reste valable 24h non renouvelables seulement, la croisière ne donne droit à aucun point CostaClub et surtout, toute annulation implique la retenue de frais, compris entre 25% du prix total au minimum et 100% à moins de 50 jours du départ.

Clarifier la grille des prix

Pour la compagnie, l’objectif principal est de clarifier la grille des prix et en particulier, espère-t-elle, redonner de la valeur aux réservations anticipées. "Depuis 2009, et plus que jamais en 2012, nous avons mené de très nombreuses opérations tarifaires pour stimuler les ventes, ce qui a totalement brouillé la vision du client, explique Georges Azouze, le président de Costa France. Le tarif Prima en a particulièrement pâti".

Le tarif Flash suffira-t-il à inverser la tendance, alors que la quête de promos de dernière minute est devenu le sport préféré des clients ? "Nous refusons que la croisière devienne un dumping-market, répond Georges Azouze. Nous avons l’ambition en 2013 de ne pas nous aligner sur nos concurrents s’ils tirent les prix vers le bas. Nous devons revenir à des niveaux de recettes plus élevés, avec des volumes mais aussi des paniers moyens en hausse".

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