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COP21 : l’aérien se pose en bon élève du développement durable

A l’occasion de la COP21, la Fnam dresse un bilan des efforts du secteur aérien en faveur d’une diminution de ses émissions de CO2 et rappelle ses objectifs à l’horizon 2020 et 2050. Par ailleurs, plusieurs acteurs français du secteur ont récemment chiffré leurs ambitions en la matière.

Souvent pointé du doigt pour son impact écologique, le transport aérien mondial veut faire bonne figure alors que se tient à Paris la COP21, du 30 novembre au 11 décembre. Responsable de 2 à 3% du total des émissions de gaz à effet de serre et de 13% des émissions liées au secteur des transports, il n’est soumis à aucune réglementation à l’international. Dans un rapport publié en juin 2015, le Réseau action climat dénonçait d’ailleurs "un passager clandestin".

La Fnam salue des efforts dans un "contexte économique défavorable"

Chiffres à l’appui, la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam), qui représente 95% du transport aérien français, entend bien défendre les progrès réalisés en faveur de l’environnement.

"Les compagnies aériennes continuent à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre en réduisant leur consommation de carburant par passager (avec une consommation moyenne de 3,5L pour 100 km par passager en 2014, contre 4L en 2007)", explique le communiqué publié le 30 novembre.

Des efforts d’autant plus louables, selon la Fnam, qu’ils s’inscrivent en France dans un contexte économique défavorable, en raison notamment d’un environnement réglementaire, fiscal et social difficile.

En conclusion, elle rappelle que depuis 2009, l’aviation internationale s’est fixée trois objectifs : améliorer l’efficacité énergétique de la consommation de carburant de 1,5% par an jusqu’en 2020, stabiliser ses émissions de CO2 en 2020, et réduire de 50% ses émissions de CO2 en 2050 par rapport au niveau de 2005.

ADP, Air France-KLM, Vinci Airports : les Français s’engagent

Plusieurs acteurs de l’aérien tricolore ont également chiffré leurs engagements.

Ainsi, dans le manifeste "COP21 Vue du ciel" remis en juin dernier aux ministres de l’écologie, Ségolène Royal, et des affaires étrangères, Laurent Fabius, Aéroports de Paris, Air France-KLM et le Groupement des industries françaises aéronautiques (Gifas) ont promis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Aéroports de Paris entend notamment augmenter de 15% la part des énergies renouvelables sur ses sites d’ici à 2020 et Air France-KLM prévoit de réduire les émissions de CO2 par passager de 20 % d'ici à 2020 par rapport à 2011.

De son côté, Vinci Airports généralise le programme "Airport Carbon Accreditation", déjà appliqué au Portugal, à ses aéroports français (10 au total) et cambodgiens afin de réduire leurs émissions de gaz à effets de serre.

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