Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Christian Lacroix fait revivre les faubourgs parisiens à l’Hôtel L’Antoine

Après Le Bellechasse, l’Hôtel Notre-Dame Saint-Michel ou plus récemment l’Hôtel du Continent, le créateur de mode continue de faire défiler l’hôtellerie parisienne. 

C’est en "familier du quartier" que le créateur de mode s’est adonné à la décoration de l’Hôtel L’Antoine et de ses 38 chambres, installé au croisement des rues de Charonne et du Faubourg Saint-Antoine, à deux pas de la Bastille. Au travers d’un style mêlant différentes époques, différents matériaux et revêtements, L’Antoine retrace l'histoire de ce quartier parisien. Le lobby est un parfait exemple de ce mélange des genres, avec ses différents styles de mobilier, ses moulures en trompe-l’oeil, ses murs-miroirs et sa grande fresque abstraite aux couleurs vives.

Un hôtel "techno" et contemporain…

Au premier étage, Christian Lacroix propose un univers très actuel, "technologique". Les murs clairs, le sol anthracite ainsi que les rideaux de toile naturelle confèrent à ce niveau une ambiance minimaliste que viennent rehausser les carreaux "métro" argentés des salles de bains et les plaques moulurées façon XIXe siècle. Le second étage s’inspire quant à lui des galeries d’art contemporain qui fleurirent dans le quartier il y a quelques décennies. Murs en trompe-l’oeil de béton ou de bois, velours anciens bleus ou pourpres ou encore bureaux orange vif sont quelques uns des éléments de décoration caractéristiques des chambres de ce niveau. 

… qui rend hommage au passé

Christian Lacroix a également souhaité rendre hommage aux ateliers d’ébénistes traditionnels qui firent la notoriété du quartier en donnant au troisième étage le nom de l’un d'entre eux, installé non loin de l’hôtel, la Maison Dissidi. Plus conventionnel, ce niveau se pare de motifs fleuris et rayés, de moquette beige et de mobilier romantique. À l’étage supérieur, le visiteur est plongé dans une ambiance d’atelier d’artistes : sol en trompe-l’oeil de plancher, ocre, béton, carreaux de ciment aux motifs baroques… Enfin, le sixième et dernier étage est un clin d’oeil au dancing Balajo, qui fait danser le quartier depuis les années 30, avec ses papiers peints aux motifs Arlequin ou illustrés de personnages d’époque. D’une superficie de 12 à 30 m2, les chambres offrent toutes une connexion Wi-Fi gratuite. 

 

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique