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Chemins de Sable s’offre la marque Ushuaïa

Le tour-opérateur a signé un contrat d’exclusivité avec la célébrissime marque pour une durée de 3 ans.

Le directeur associé de Chemins de Sable, Olivier Théry, peut jubiler. Il a soufflé à Privilèges Voyages, le contrat d’exclusivité pour l’organisation de voyages en Europe sous la marque Ushuaïa, qu’il va associer durant 3 ans, à sa propre marque Ethnika : « L’accord courait jusqu’à fin 2008 », précise Olivier Théry. « Nous avons été choisis pour notre façon de concevoir le voyage lié à la sauvegarde de l’environnement, et à la protection et au respect des cultures, des ethnies et des traditions populaires. Nous respectons ainsi complètement l’image véhiculée par la marque Ushuaïa. » Une production, tirée directement du catalogue d’Ethnika, sortira cette semaine avec des voyages thématiques, assistés et encadrés par des conférenciers, des ethnologues, des linguistes, des animaliers, des botanistes, des ornithologues, des anthropologues. Il propose des circuits en Amérique latine, Asie et Afrique « avec un rapport qualité/prix raisonnable et non abusif », promet le directeur associé, qui espère bien être revendu également en Belgique, Suisse, Italie, etc. La marque sera commercialisée dans les réseaux d’agences de voyages « avec des commissions de 13 à 14 % », mais également auprès des associations, des musées, des universités. Les voyages qui respectent l’environnement et les populations peuvent rimer, ici, avec rentabilité. « Nous avons un contrat qui prévoit de réaliser 4 ME de chiffre d’affaires en 2 ans », précise Olivier Théry, qui, toutes marques confondues, vient de boucler son exercice précédent avec un CA de 3 ME. Chemins de Sable-Ethnika entend également profiter de la notoriété de la marque, via ses produits dérivés, allant du shampoing aux programmes télévisés, jusqu’aux sandales. De son côté, Ushuaïa encadre strictement la communication et se montre inflexible sur ses exigences en matière de développement durable. Le TO a ainsi dû adopter le principe de compensation de CO2, qu’il ne proposait pas jusqu’à présent.

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