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Cars Macron : l’allemand Flixbus prend Ouibus de vitesse

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Le succès des autocars Macron ne se dément pas, selon le rapport trimestriel (1er juillet-30 septembre 2016) de l’Observatoire des transports et de la mobilité de l’Arafer publié le 12 décembre. L’allemand Flixbus tire particulièrement son épingle du jeu, avec près de la moitié de la capacité.

Concentration accélérée du secteur

Il propose 49% des places, contre 32% pour Ouibus, la filiale de la SNCF, et 19% pour Eurolines-Isilines, filiales de Transdev. "Par la densité de notre offre et la mobilisation de nos nombreux partenaires indépendants, nous avons exploité au maximum le caractère saisonnier du marché, tout en ayant su profiter des évènements hors-normes que furent les grèves du secteur ferroviaire et l’Euro de Football en France", explique Yvan Lefranc-Morin, directeur général de Flixbus, dans un communiqué.

Le resserrement du marché autour de trois acteurs s’est accentué entre juillet et septembre avec deux opérations de concentration : l’acquisition par Flixbus des activités commerciales de Megabus pour l’Europe continentale, et le passage du réseau Starshipper sous franchise Ouibus.

Des tarifs bas qui menacent la rentabilité

Un an et demi après la libéralisation du transport longue distance par autocar, tous les indicateurs sont au vert, souligne le rapport. A commencer par la fréquentation, en hausse de 33% par rapport au trimestre précédent, avec 2 millions de passagers (5,35 millions depuis l’ouverture du marché en août 2015). Le taux de remplissage s’améliore lui aussi, passant de 30% en début d’année à près de 47% au 3ème trimestre 2016. Un contexte favorable qui permet au chiffre d’affaires de bondir de 46% par rapport au 2ème trimestre,  à 27,7 millions d’euros.  

Pour autant, la rentabilité des opérateurs n’est pas assurée. Les tarifs augmentent, mais pas assez. La recette moyenne par passager aux 100 km progresse de 30 centimes d’euros seulement au 3ème trimestre 2016 par rapport au trimestre précédent, passant à 4 euros HT. Par ailleurs, sur un quart du réseau, au moins deux autocaristes se font concurrence.

En juillet, Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus, confirmait ces difficultés, visant la rentabilité d’ici 3 à 4 ans.

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