Beachcomber s’installe sur la Côte d’Azur
La chaîne hôtelière mauricienne développe sa première franchise en Europe en France, sur la Côte d'Azur, où l'ancien Clarion Hotel Sophia Country Club devient le Beachcomber French Riviera.
La rentrée 2016 est sous le signe de l’innovation pour Beachcomber qui étrenne une nouvelle identité de marque pour renforcer son positionnement. A la veille de son 65eme anniversaire, la chaîne hôtelière mauricienne en profite aussi pour sortir de son pré carré de l’Océan indien, en mettant à son enseigne un établissement à Biot, à deux pas de Nice et de Sophia Antipolis.
Entre Nice et Cannes
Beachcomber avait déjà tenté l’expérience à l’étranger en ouvrant au Maroc le Royal Palm Marrakech, en 2013. Le modus operandi est là complètement différent puisque c’est par un accord de franchise que l’ancien Clarion Hotel Sophia Country Club est devenu en septembre le Beachcomber French Riviera.
Situé entre Nice et Cannes, le Beachcomber French Riviera fait partie du resort Mouratoglou, un complexe tout juste rénové pour 17 millions d’euros qui comprend sur un domaine de 13 hectares un hôtel 4* de 155 chambres avec salles de séminaire, spa Cinq Mondes de 700 m2 , un restaurant, deux piscines, un practice de golf, un héliport mais également une des plus grandes académies de tennis d’Europe. La Mouratoglou Tennis Academy, où s’entraînent de nombreux champions, dispose de 34 courts de tennis, d’une piste d’athlétisme, d’un centre médical dédié aux sports…
Donner de la visibilité à la marque
C’est avec la famille Mouratoglou que Beachcomber a signé ce premier accord de franchise qui va donner de la visibilité à sa marque au-delà de l’Océan indien. Norbert Couvreur, directeur du Beachcomber French Riviera, a été l’intermédiaire qui a favorisé ce partenariat puisqu’il travaillé pendant près de 14 ans chez Beachcomber, où il a dirigé le Mauricia Beachcomber à l’île Maurice et le Beachcomber Sainte Anne Resort&Spa aux Seychelles.
« Pour tous nos clients de l’Océan indien, la marque Beachcomber est une référence. La retrouver sur la Côte d’Azur et peut-être, à terme, ailleurs en France et en Europe, est un gage de qualité », explique François Venin, directeur commercial de Beachcomber, persuadé qu’il y a là un réservoir de clientèle à exploiter et fidéliser.
Concrètement, Beachcomber ne prend aucun risque financier. Il ne s’agit pas non plus d’un contrat de gestion, juste l’apport de son savoir-faire hôtelier avec un personnel formé selon les codes qui ont fait de Beachcomber l’une des références hôtelières de l’Océan indien. Le groupe mauricien sera rémunéré sur le chiffre d’affaires de l’hôtel et les ventes générées par ses équipes commerciales et son site web.
« Il y aura de vraies synergies entre l’hôtel et l’académie de tennis, de quoi développer une activité de tourisme d’affaires et d’évènementiel. Notre nouvelle signature « The Art of Beautiful » est complètement en phase », remarque François Venin qui estime que la « collection » Beachcomber pourrait ainsi continuer à se développer.
