Baromètre des agences de voyages : les tops et les flops en juillet
Quelles sont les destinations les mieux vendues par les agences de voyages le mois dernier ? Les réponses avec le baromètre des Entreprises du voyage/Atout France publié ce matin.
Dans le contexte actuel, juillet n’est pas un mauvais cru : si les réservations ont encore reculé, les départs enregistrés par les agences de voyages ont a contrario augmenté de 5,1% en nombre de passagers, en glissement annuel.
Selon le dernier baromètre Les Entreprises du Voyage/Atout France, la France, les destinations européennes (à l’exception de la Grande-Bretagne) et nord-américaines tirent la croissance.
L’Espagne et le Portugal représentent les destinations vedettes du mois passé. Cuba continue d’afficher une forme olympique (+124%), quand la Tunisie et la Turquie accusent un recul important des départs. A contrario, le Maroc revient en grâce (+7% en juillet versus juillet 2015).
Les prises de commandes en recul
Mais ces performances globales en termes de départs ne doivent pas occulter la baisse d’activité : le volume de réservations engrangées en juillet, pour les semaines et mois suivants, a reculé de 4,1% en juillet, en nombre de passagers.
Surprenant ou pas, la France décroche (-11% pour la France métropolitaine, -18% pour les Antilles), alors que l’activité de distribution de voyages vers des destinations moyen-courriers augmente légèrement (+1,6%).
Sur le long-courrier, les États-Unis, la Thaïlande, la République dominicaine, l’île Maurice reculent. A l’inverse, la Chine, le Canada et l’Indonésie enregistrent une forte hausse des réservations. Cuba continue d’afficher un rythme exceptionnel de croissance (+63%). Sur le moyen-courrier, l’Espagne, la Grèce et le Portugal sont dans le positif (+18%, +14%, +4%). Par contre, les réservations vers les autres principales destinations moyen-courriers sont orientées à la baisse en ce mois de juillet.
Un retard de 3% depuis janvier
Depuis le mois de janvier, l’activité globale de distribution des agences souffre d’une érosion de 3%, en nombre de passagers, en départs cumulés.