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Autocar : l’allemand FlixBus démarre en France

Le numéro un allemand du transport longue distance de passagers en autocar ouvre trois lignes internationales au départ de Paris le 21 mai en direction des Pays-Bas et de la Belgique.

La concurrence sur le marché du transport longue distance par autocar fait rage, et le nouveau venu sur le marché français ne va pas passer inaperçu avec ses bus vert pomme.

Prix d'appel : un euro

Jeudi 21 mai, FlixBus lance trois lignes internationales au départ de Paris vers les Pays-Bas et la Belgique. Des villes comme Amsterdam, Bruxelles, La Haye, Anvers et Maastricht seront desservies jusqu'à quatre fois par jour et à partir de 13€. Ces dessertes complèteront la ligne Paris-Dortmund déjà existante.

Début juillet, le transporteur allemand ajoutera Berlin, Hambourg, Francfort et le sud de l'Allemagne. Il arrive ainsi directement sur les terres d'Eurolines, d'IDBus (SNCF) et aussi du britannique Megabus.

Grâce à plus de 650 cars qui desservent quotidiennement plus de 300 destinations dans 15 pays, les FlixBus ont déjà transporté 20 millions de passagers, a expliqué ce matin lors d'une conférence de presse Pierre Gourdain, le directeur général France de FlixBus France).

Les prix d'appel se veulent très attractifs à un euro le trajet. Le tarif moyen se situe cependant plutôt entre 20 et 30 euros, suivant les dessertes.

Le numéro un allemand du transport par autocar, créé en 1971 et qui détient aujourd'hui outre-Rhin 70% du marché du transport de passagers, se positionne aussi sur la desserte inter-villes dans l'Hexagone, en vue de la très attendue libéralisation du transport de passagers par autocar souhaitée par la loi Macron.

Une offensive européenne

Dès 2016, FlixBus prévoit ainsi de desservir 30 grandes villes françaises avec une flotte de 80 à 100 autocars et un millier d'emplois créés à la clé.

Parallèlement, le transporteur se lance dans les pays nordiques, en Italie et dans le Benelux. Il vise a terme un parc de 1 000 véhicules et le leadership européen. Mais les concurrents, eux aussi dans les starting-blocks, n'ont sans doute pas dit leur dernier mot.

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