Au Québec, le printemps érable s’enlise
Des manifestations ont eu lieu en fin de semaine dernière, à Montréal comme à Québec. A quelques jours du Grand Prix de F1, des inquiétudes planent sur la saison touristique et tous les festivals qui la ponctuent.
Le récent échec des négociations sur les frais de scolarité entre gouvernement québécois et étudiants fait craindre une nouvelle poussée de fièvre dans les rues, à Montréal et à Québec.
Le porte-parole du syndicat étudiant le plus radical, la Classe, Gabriel Nadeau-Dubois, a déclaré jeudi vouloir profiter de la "tribune" qu'offre le Grand Prix de Formule 1, tout en précisant ne pas avoir l'intention de perturber la grande fête automobile qui doit se tenir du 8 au 10 juin. Par précaution, les organisateurs de l'événement ont annulé la journées "portes ouvertes" prévue jeudi, jour où des appels à un grand défilé de personnes nues pourrait avoir lieu.
La Chambre de commerce de Montréal métropolitain a sonné l'alerte il y a quelques jours, révélant que les réservations hôtelières sont loin des prévisions et que les commerces souffrent dans le centre-ville, parcouru par les manifestations quotidiennes. Les milieux d'affaires appellent à une trêve pour sauver le Grand Prix de F1 et la saison touristique. Les producteurs des festivals, nombreux à Montréal pendant l'été, sont inquiets.
