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Amazon et Google inspirent le BtoB d’Exotismes

Le nouveau site BtoBtoC du spécialiste des îles long-courriers à la carte sera opérationnel le 8 septembre, avec une technologie toujours plus sophistiquée qui emprunte aux géants du web.

"Ce n’est pas un simple relooking", explique d’emblée Gibert Cisneros, président d'Exotismes, en annonçant le lancement dans la nuit du 8 au 9 septembre prochain de son nouvel outil de vente doté d’un moteur de recherche "révolutionnaire" alors que le site BtoB actuel génère 60% des ventes.

Du Big data au BtoB

"Nos ingénieurs recherche et développement se sont inspirés d’Amazon et de Google, pour adapter la technologie du Big Data au BtoB", l'objectif étant de faciliter encore davantage l’acte de vente des agences, de les rendre toujours plus pertinentes dans leurs préconisations aux clients.

Grâce aux cookies et à l’historique des ventes, Amazon cible les centres d'intêrets et suggère des achats en fonction des profils clients. Exotismes a, lui, utilisé et analysé les 15 millions de devis stockés depuis le lancement de son site pro, il y a déjà plusieurs années.

Concrètement, quand les agences se connecteront à partir du 9 septembre, elles seront reconnues immédiatement grâce à l'adressse IP de leur ordinateur et basculeront directement non seulement sur le site BtoB, mais également sur leur profil dans un environnement complètement personnalisé : dossiers en cours, historiques des destinations et produits les plus vendus, offres de départ de leur ville…

"On veut faire gagner du temps aux agences avec l'affichage immédiat de leurs préférences". Comme Google aussi, le site sera très intuitif, avec par exemple des mots clés en texte libre. Et le robot qui gère les recherches s'enrichira au fur et à mesure des requêtes sur le principe du"machine learning".

300 à 400 000 euros d'investissements annuels

A la fois prédictif et inspirationnel, ce BtoBtoC nouvelle génération sera aussi mobile first et responsive," c’est à dire offrant une expérience de lecture et de navigation optimales pour l’utilisateur", promet Gilbert Cisneros, et ce, quel que soit le type d’appareil (téléphone mobile, tablettes, ordinateur de bureau) utilisé. "Nous nous sommes ainsi rendus compte que 37% des consultations en BtoB se faisaient sur smartphone, c'est étonnant mais justifie qu'on soit performant".

Le design et l'ergonomie ont bien sûr aussi été revus, en harmonie avec les brochures elles aussi retravaillées. Photos panoramiques défilantes, vidéos sur les hôtels, fiches produits avec géolocalisation GPS, guides de voyages téléchargeables, informations online sur les compagnies aériennes et les formalités… Exotismes, revendu à 98% en BtoB et qui travaille avec la distribution classique, la grande distribution mais aussi les pure players, les ventes privées n'a pas lésiné. "Nous investissons annuellement 300 000 à 400 000 euros pour faire évoluer notre technologie. C'est une mutation perpétuelle, mais aussi ce qui explique nos bons résultats".

Une croissance à contre-courant

L'exercice 2015 a été une fois de plus satisfaisant, malgré un contexte international, géopolitique, sécuritaire et sanitaire difficile. Avec un chiffre d'affaires en croissance de 5,52% à 112,71 M€, le spécialiste, aidé aussi par un positionnement uniquement long-courrier, est à contre-courant du marché (-5,3% pour les TO du Seto en 2015). Le résultat net progresse à l'unisson de 5,2% à  2,44 M€, avec 86 395 clients (78 403 clients en 2014), soit un bond de 10% par rapport à N-1.

Toujours aussi compliqué, l'exercice 2016 est bien engagé, même si Exotismes note un ralentissement depuis le printemps après des pics de croissance à 20% en début d'année. "L'attentat de Nice a particulièrement perturbé le marché".

Au 31 août, la progression des ventes reste tout de même de +7,5% en chiffre d’affaires et +7% en nombre de clients. "Si nous faisons aussi bien cette année qu'en 2015, cela nous suffit", commente Gilbert Cisneros, qui va continuer à privilégier la croissance endogène, celle externe "étant très difficile à réaliser". "Je continue à regarder des dossiers, mais il y a beaucoup de bras cassés et pas des occasions comme Transat tous les jours. Le tourisme reste un métier d'artiste".%%HORSTEXTE:1%%

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