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Air France reconnaît être en sureffectif

La compagnie a précisé son plan de restructuration, avec le développement du low cost, la réduction de près d’un quart de sa flotte court et moyen-courrier, et la baisse des tarifs en classe économique. La restructuration entraînera bien un "sureffectif", a reconnu la direction, qui veut toutefois éviter les départs contraints.

Air France a précisé, hier lors d’un Comité central d'entreprise, les mesures de restructuration qui devront être engagées dans le cadre du plan Transform 2015. Un grand chambardement qui prévoit notamment la réduction de près d’un quart de sa flotte court et moyen-courrier à l’horizon 2014, soit le retrait de 34 avions sur 145 en service actuellement, mais aussi la baisse des tarifs en classe économique ou le lancement de liaisons à fort potentiel.

Parallèlement, la compagnie aérienne compte développer son offre low cost. Transavia France devrait ainsi passer de 8 appareils à plus de 20 d’ici 2015-2016. La direction a également confirmé la création d’un pôle régional français, qui rassemblera les compagnies Regional, Britair et Airlinair. Pour les syndicats, ces annonces ne sont pas spectaculaires et ne règlent pas le fond du problème : les garanties sur l’emploi. Par ailleurs, le projet industriel pose question. "Les économies se font sans croissance, il n’y a pas de développement annoncé avant plusieurs années", note Franck Mikula de l'Unac.

La restructuration précisée en juin

La restructuration conduira bien à un "sureffectif", a enfin reconnu la compagnie, qui a rappelé vouloir éviter le recours au départs contraints. Cette semaine, la presse a évoqué des suppressions d’emplois entre 2500 et 3000 postes, notamment avec un plan de départs volontaires. Par ailleurs, le gel des embauches et des salaires pour 2012 et 2013 devrait se traduire par environ 800 suppressions de postes supplémentaires par an, compte tenu des départs naturels.

La direction devrait préciser, mi-juin, l'ampleur du surrefectif résultant des mesures annoncées. Un prochain CCE est fixé au 28 juin. En marge du CCE, le syndicat Unsa aérien d'Air France s'est élevé contre un projet prévoyant une prime de "non-concurrence" de 400.000 euros pour l'ex-directeur Pierre-Henri Gourgeon. L'assemblée générale des actionnaires, et notamment l’Etat, qui détient 17% de la compagnie, se réunit la semaine prochaine.

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