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2013 : les 10 raisons d’y croire !

Si le secteur du tourisme est globalement à la peine, il reste néanmoins des raisons d'espérer. La rédaction a sélectionné 10 modèles et tendances qui devraient poursuivre leur ascension cette année. Inspirez-vous en ou mettez-vous sur ce créneau pour booster vos ventes !

 

1. Rencontres et créativité : la bonne alternative

 

« Faire » plutôt que « voir », tel était le leitmotiv de la 2e conférence sur le tourisme créatif organisée à Paris début décembre, en plein dans le mille des attentes du nouveau conso-acteur de voyages qui veut vivre, expérimenter, ressentir, partager et rencontrer. Pour l'instant, il est surtout porté par les territoires : Kreativ Reisen en Autriche, Barcelona Turisme Creatiu en Espagne, Creativ Tourism Thaïlande et depuis un an par le site Creativeparis.info. Le CDT Seine-Saint-Denis a, lui, développé une offre alternative qui a séduit plus de 9 000 personnes en 2012 (stages chez des jeunes créateurs de mode, visites d'entreprises ou d'ateliers). Du côté des TO, les programmes intègrent de plus en plus « des expériences » et parient sur les émotions, les immersions, l'interactivité pour se démarquer. Nouvelles Frontières a très bien surfé sur l'air du temps avec ses « Nouvelles Rencontres » mais il n'est pas le seul. Le challenge est dorénavant de mettre aussi les produits les plus classiques, comme le bon vieux club de vacances, à l'heure du participatif. Top of Travel qui se lance sur le segment promet ainsi des surprises. À suivre…

 

2. La mobilité s'accélère

 

65 % du temps passé sur les smartphones est consacré à des activités qui ne sont pas liées à la communication. C'est ce qu'a récemment déclaré Shawn DuBravac, économiste en chef pour l'association Consumer Electronics Association. S'ils sont très diserts en SMS, les portables perdent effectivement la voix. Il faut donc plus que jamais adapter ses services aux mobiles, pour accompagner le consommateur avant, pendant et après le voyage. Les agences et les professionnels doivent donc pouvoir conseiller les bonnes applis et services mobiles, voire en développer. Exotismes l'a bien compris : le TO vient de lancer une application pour smartphones et tablettes, qui est destinée aux clients des distributeurs. S'agissant des ventes mobiles, elles vont se développer crescendo. Selon IATA, la moitié des réservations aériennes passera par les mobiles en 2017.

 

3. En direct avec les réceptifs

 

Internet a la vertu de rapprocher les voyageurs des réceptifs. Résultat : une floraison ces derniers mois de sites de mises en relation des consommateurs avec les agences locales, dont le dernier, Doyourtravel, lancé le 10 janvier. Evaneos, le précurseur, devait atteindre l'équilibre financier à la fin 2012, mais difficile pour l'instant de dire si le modèle sera rentable pour tout le monde… Il y a cependant dans cette « nouvelle intermédiation » des opportunités aussi pour les acteurs traditionnels du voyage. Certains des nouveaux venus, comme TraceDirecte ou Voyage-en-Direct, émanent d'ailleurs de tour-opérateurs. Chez TourCom, la plate-forme TourCom Réceptifs – qui enregistre une progression à 2 chiffres chaque année – permet aux points de vente de monter des voyages sur-mesure, généralement à bonne marge. Et pour les TO et réseaux qui se lancent dans l'aventure, les arguments sont clairs : en garantissant les paiements et en sélectionnant leurs réceptifs et fournisseurs, ils apportent à leurs clients une vraie sécurité.

 

4. Le voyage collaboratif

 

Plusieurs jeunes sites comptent sur les voyageurs pour créer des carnets de voyages, ou produire des contenus multimédias de qualité. Les résultats sont inégaux, mais certains de ces guides de voyage collaboratif deviennent vraiment intéressants. Comment les professionnels pourraient-ils se les approprier ? Pour la start-up Libertrip, ils peuvent devenir un maillon très important de la chaîne de valeur. « Les agences de voyages que nous avons rencontrées nous ont dressées le constat suivant : elles reçoivent beaucoup de devis, mais un grand nombre d'entre eux est sans suite », explique son co-fondateur Julien Poszywala. Pour lui, un site sur lequel les internautes préparent leur voyage, en s'aidant de l'expérience d'autres voyageurs, peut optimiser ce taux de conversion. Libertrip veut vendre des contacts qualifiés aux professionnels. Une idée à suivre ?

 

5. Des niches porteuses

 

Luxe, bien être, aventure… : ces marchés de niches bien installés ont fait la preuve de leur solidité en pleine tourmente économique. Mieux, ils continuent à progresser, preuve qu'il reste un potentiel à exploiter, en incoming comme en outgoing. Mais de nouveaux horizons s'ouvrent encore, notamment pour la destination France : oenotourisme (dont le marché est en pleine explosion depuis quelques années), cyclotourisme (qui selon Atout France devrait générer un CA de 4 milliards d'euros en 2015, contre 2 milliards l'an dernier) ou encore tourisme industriel (seules 10 % environ des entreprises françaises sont ouvertes aux visites, contre 60 % en Allemagne par exemple). Le tourisme scientifique, minuscule en volumes, pourrait offrir aussi de belles perspectives, y compris en outgoing : à titre d'exemple, le principal spécialiste du marché, Escursia, a vu ses ventes progresser de 15 % en 2011…

 

6. La montée en puissance du MICE

 

Hôteliers, TMC, TO se mettent sur ce créneau porteur et à fort potentiel. Actuellement, moins de 10 % des entreprises françaises ont rédigé une politique événementielle alors que les dépenses liées chaque année au MICE (Meetings, Incentives, Conventions and Exhibitions) représentent jusqu'à 4 % des dépenses des sociétés. Si les majors (CWT, Amex, Egencia) ont déjà tous créé leur département dédié – qui est devenu en peu de temps un relais de croissance non négligeable alors que les marges sur le voyage d'affaires dégringolent – les réseaux volontaires et les opérateurs tournés vers le loisir comme Pierre et Vacances, Disney, le Club Med ou encore Belambra, saisissent également l'opportunité de développer une activité en parallèle en s'appuyant sur une offre adaptée. Mais ce secteur n'est pas forcément l'apanage des grands. Ainsi, le nouveau TO Avenue des Voyages a créé en même temps qu'une offre loisirs une structure dédiée au MICE.

 

7. Les clientèles étrangères en force

 

Si les clients français ont revu à la baisse leurs dépenses de vacances, ce n'est pas le cas des étrangers. La France, et en premier lieu Paris attire toujours voyageurs d'affaires comme touristes. Après s'être faits plus discret ces dernières années, bonne nouvelle : les Britanniques et les Américains sont de retour dans notre capitale. Au Plaza Athénée, où le prix moyen oscille autour de 930 E la nuit, ils représentent à eux seuls 40 % de la clientèle. Des cibles prioritaires donc, dont on peut dire qu'elles ne regardent pas à la dépense. Ce qui n'est pas – encore – le cas de la prometteuse clientèle chinoise. Devenue la première acheteuse de produits de luxe dans le monde, elle consacre encore peu de moyens aux services haut de gamme comme les hôtels, les restaurants et les loisirs. Mais les professionnels pensent ne pas se tromper en multipliant les gestes à leur attention : Campanile a co-brandé une partie de ses hôtels, d'autres hôteliers proposent boissons et repas adaptés, dégustation de grands vins, menus et TV en chinois… Et ce n'est qu'un début. Aux réceptifs français de ne pas louper le coche…

 

8. L'ère de la dématérialisation

 

En 5 ans, la quantité de brochures éditées par les TO a diminué de moitié selon le SNAV. Plusieurs voyagistes ont franchi un cap en 2012 comme Top of Travel (2 brochures papier au lieu de 12) et Visiteurs. En passant à la brochure unique, le TO a économisé près de 100 000 euros. Certaines agences se mettent également au tout numérique. Travel Voyage à Toulouse a ainsi constaté que seuls quelques dizaines de clients, souvent des seniors, demandaient tout de même des brochures. L'agence Agétours à Nice a reçu le trophée AS Voyages du tourisme durable le mois dernier pour son process de vente entièrement numérisé. Autre tendance, la dématérialisation des carnets de voyages comme chez Voyageurs du Monde, ainsi que les guides de voyages ou même les factures…. Des exemples à suivre pour réduire les coûts et donner une dimension durable à son entreprise. Un facteur auquel pourraient être sensibles les clients.

 

9. Vers une économie low cost

 

Après Iberia puis Lufthansa, c'est Air France qui lance cette semaine son offre low cost. Le concept, qui a longtemps été réservé à quelques acteurs, connaît un développement spectaculaire depuis une dizaine d'années, et pas uniquement dans l'aérien. On le retrouvera ainsi cette année dans le

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